Solvabilité II

Solvabilité II

La directive Solvabilité II, c’est un cadre juridique européen qui va s’appliquer à l’ensemble du secteur assurantiel de l’espace économique européen.

Pour qui ?

L’ensemble du secteur assurantiel (assureur, mutuelle, les institutions de prévoyance, les réassureurs) ainsi que les courtiers, les délégataires de gestion et les grossistes.

De quelle façon ?

Changer les normes prudentielles, c’est-à-dire avoir un niveau de capital qui couvre les risques auxquels sont confrontées les compagnies d’assurance.

Pour quelles raisons ?

Afin de garantir la protection adéquate des preneurs et bénéficiaires ;

Stabilité financière et stabilité/équité des marchés.

La directive Solvabilité II s’articule autour de 3 piliers :

Pilier 1: les exigences quantitatives, notamment concernant les fonds propres et le calcul des provisions techniques ;

Pilier 2: les exigences en matière d’organisation et de gouvernance des entreprises ;

Pilier 3: les exigences en matière d’informations prudentielles et de publication.

Sa mise en œuvre devra répondre à trois principes généraux :

– Une vision prospective : projection et anticipation en fonction de l’évolution des risques et du business plan ;

– Conformité permanente : l’appréciation permanente des facteurs de risques afin de maintenir la cohérence avec le profil de risque ;

– Le principe de proportionnalité : le niveau de sophistication doit être adapté à la nature, l’ampleur et la complexité de l’entreprise.

Les obligations de la directive Solvabilité II touchent également les courtiers, les délégataires de gestion et les grossistes :

Sur la gestion des risques :

– Cartographier les risques (a minima les risques liés à la souscription) ;

– Suivre et contrôler les risques.

Sur la gestion des données :

– S’assurer de la conformité et de la fiabilité des données présentes dans les systèmes d’informations ;

– Mettre en place des processus de gestion de la qualité des données.

Sur le reporting auprès des partenaires assureurs :

– Reporting régulier auprès des partenaires assureurs, notamment sur la souscription et la gestion des risques ;

– Définir clairement les différents canaux de transmissions de l’information vers les partenaires assureurs.

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